B.o.B a sorti son 3e album Underground Luxury le jour de mon 30e anniversaire. Coïncidence ? Oui, un malheureux hasard du calendrier. Malgré tout, j’ai tué un peu mon temps libre à jeter une oreille sur cet album du rappeur vedette de Grand Hustle qui s’avère être très très com…mun? …mercial? Comment dire…
Comme l’écoute que j’ai consacré à Underground Luxury, la chronique sera expéditive. Premier track, "All I Want", décrit les désirs qui nourrissent ses ambitions, ce que souhaite n’importe quel rappeur qui pense business : de l’argent, des gonzesses, des grosses voitures, gnagnagni et gnagnagna… Pour un quelqu’un qui voulait se démarquer des autres artistes de son genre, Bobby répond à tous les stéréotypes possibles. Voilà, c’est le premier titre et on sait déjà à quoi s’attendre sur les treize autres. Et c’est toujours le même problème avec B.o.B : est-ce que je fais du rap du sud (avec des titres semblables à tout ce qu’il sort actuellement comme "Headband" feat 2 Chainz sur une prod de DJ Mustard, "We Still in this Bitch" avec T.I. et Juicy J produit par Mike Will, "Ready" feat Future…) ou de la pop ("John Doe", "Nobody Told Me"…) ? En plus à force de chercher le compromis entre les deux, il en a épuisé toute sa créativité sur ce dernier.
Et puis… Non, rien. "Coastline" et "Back Me Up" passe bien mais c’est sans importance.
Underground Luxury est au mieux ‘pas trop mal’, au pire ‘absolument inintéressant’. Pas étonnant que B.o.B passe inaperçu aujourd’hui. Qu’il semble loin le souvenir de ce grand fan d’Andre 3000 qui buzzait avec ses mixtapes…
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