Chuck Inglish a sorti son premier effort solo Convertibles, au tour de Sir Michael Rocks de se lancer avec un album pas loin d’être auto-produit. Un autre style, tout aussi cool.
Comme le raconte Mikey Rocks dans l’intro, le rappeur cool a quitté sa ville de Chicago pour trouver l’inspiration sur la côte Californienne aux côtés du beatmker Reno avec qui il fait un bout de chemin sur Banco. Rapidement on se retrouve sur la banquette arrière à longer les plages sur la ‘yacht music’ du morceau d’entrée. On se refamiliarise avec la voix particulière de Mikey Rocks à travers des beats relativement variés (touche de blues sur "Some Ish" avec le tongue-twister Twista), dont les ambiances laissent souvent ressortir les influences Jet Life qu’il a côtoyé au fil de ses mixtapes ("One Time" feat Buddy plus ‘slow-tempo’ que downtempo, "Kill Switch", l’entêtant "Bussin’").
Naturellement Chuck Inglish est de la partie, les Cool Kids se posent sur une prod du gars de la West le plus en vue du moment, j’ai nommé DJ Mustard, avec Too Short ("Ain’t Nuttin Like"). Ça fait un single dans la boîte. Mac Miller et le frais…chement viré de chez Def Jam Trinidad James se retrouvent paumés sur "Lost Boyz", avec son petit air country sympathique. En solo, Sir Micheal Rocks continue de dévoiler sa facette narcissique et ses égotrips accentueront cet aspect superficiel de sa personne, un manque d’inspiration synonyme de tempérament un peu flemmard. "Fuck Seaworld" (on parle bien du parc aquatique!?), laisse pourtant apparaître un éclair de conscience. Banco est bien même si ça méritait d’être plus travaillé.
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