"Riiiiiiiiiiight"… Le harlemite Smoke DZA revient avec un second projet solo dont le titre Dream.ZONE.Achieve donne une autre définition à son acronyme DZA. Notre gros fumeur de blunt nous enveloppe dans un cercle d’épaisse fumée, où l’on en ressort comme si on a vécu l’expérience d’un fumeur passif.
Structuré comme un triptyque, Dream.ZONE.Achieve offre un aperçu de touts les facettes du bonhomme, moins superficiel qu’il n’y paraît. La partie ‘Dream’ évoque la jeunesse du rappeur et ce à quoi il aspirait, influencé à la fois par les Dipset ("Ghost of Dipset" qui invite Cam’Ron), Jay-Z (le laid-back"Jigga Flow" produit par Ski-beatz fait pas mal référence aux premiers albums de Jiggaman) ou simplement inspiré par sa ville NYC. Beaucoup de jeunes loups comme Joey Bada$$ (également en guest) suivent ces traces-là. ‘Zone’ est la partie la plus riche en collaborations. Elle cristallise le parcours du Kush God et son implantation dans le rap en affichant ses affiliations avec des acteurs du game qui ont émergé ces dernières années : les blunt brothers Wiz Khalifa et Curren$y ("Legends in the Making"), Ty Dolla $ign et le beatmaker Cardo sur le smooth "Pass Off", Ab Soul et DJ Dahi ("Hearses"), BJ The Chicago Kid sur le fantasme "Robin GIvens", Harry Fraud…
Enfin la troisième partie ‘Achieve’ on retrouve 183rd, V-Don, Dahi rejoints par Jahlil Beats, Sean C & LV à la prod, et pour finir Pete Rock la légende. Smoke DZA achève son album avec des morceaux qui donnent du sens, tels que "Black Independence" et "Achieve". Après tout n’est pas clair dans le tableau, Dream.ZONE.Achieve est très hétérogène et le rappeur manque de clarté par instants, comme quelqu’un qui a la flemme de se forcer un peu à faire mieux. Pour un rappeur qui se dit être le meilleur de New-York, faut pas déconner non plus.
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